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Les bonnes pratiques d’accueil d’un intérimaire en entreprise

Accueillir un intérimaire ne se résume pas à lui donner un badge et un gilet jaune. Dans le secteur de la logistique, où près de 24% des postes sont occupés par des intérimaires selon la DARES, une bonne organisation dès le premier jour est essentielle pour garantir la sécurité, la performance et la fidélisation du personnel intérimaire.


En 2025, une entreprise sur quatre fait appel à des intérimaires notamment dans le secteur logistique. Cependant, cette flexibilité ne doit pas se faire au détriment de l'humain. Un accueil structuré permet de réduire les accidents, d'améliorer la productivité et de renforcer la marque employeur. Selon l'INRS, une préparation adéquate diminue jusqu'à 50% les risques d'accidents sur les deux premières semaines d'une mission.​


Bien définir le poste et les conditions avec l’agence d’intérim


Avant la mise à disposition de l’intérimaire, l’entreprise utilisatrice (EU) et l’agence de travail temporaire (ETT) doivent avoir échangé de façon précise sur :


  • la nature exacte du poste (missions détaillées, contraintes horaires, caractéristiques du site)

  • les compétences requises (niveau d’expérience, habilitations, permis, formation)

  • les conditions matérielles (horaires, environnement, conditions de sécurité spécifiques, EPI exigés)

  • les contraintes d’accès au site, automatisation, circulation, habilitation de sécurité


L’agence intérim, de son côté, pourra alors proposer un profil compatible avec les besoins de l’entreprise et vérifier que l’intérimaire dispose de toutes les formations obligatoires ou nécessaires (par exemple habilitation, formation conduite d’engin, etc.).


Cette préparation réduit les imprévus lors de la prise de poste, notamment sur le plan sécurité. Le secteur de l’intérim étant très réactif, cette étape ne doit pas être improvisée sous prétexte d’urgence. C’est d’ailleurs pour cela qu’une agence intérim comme ABN Recrutement rencontre toutes les entreprises avant de proposer un seul candidat. C’est un prérequis.



L'intérimaire n'est pas un salarié « temporaire » au sens dévalorisant du terme ; c'est un professionnel souvent expérimenté, capable de s'adapter rapidement à divers environnements.


Les intérimaires constituent souvent le « poumon de flexibilité » d'une équipe. Or, pour qu'ils soient performants, ils doivent comprendre leur rôle, leurs responsabilités et les attentes précises dès leur arrivée. Le manque de clarté ou de communication figure parmi les premières causes de rupture prématurée de mission.​


Ne pas lésiner sur la sécurité


Selon la Cnam, les intérimaires ont 2,5 fois plus de risques d'accidents du travail que les salariés permanents, principalement durant les premières semaines. Pour limiter cela, la formation à la sécurité doit intervenir avant la prise de poste .Cette formation aborde :


  • Les risques spécifiques au poste (bruit, chute, manutention, produits dangereux)

  • Les gestes et postures sécurisés

  • L'utilisation des machines et moteurs de levage

  • Le fonctionnement des dispositifs de sécurité


Un tuteur ou référent sécurité doit superviser l'intérimaire pendant les premiers jours, vérifier la compréhension et procéder à des rappels réguliers si besoin.


ABN. Recrutement insiste énormément sur la sécurité lors des entretiens avec les candidats et rappelle systématiquement les règles avant tout démarrage d’une mission, à commencer par ne pas oublier ses chaussures de sécurité !


On ne zappe pas l’étape de l’accueil


Dès l’arrivée, il faut consacrer un minimum de temps à l’accueil de l’intérimaire : se présenter, faire visiter l’entreprise, expliquer les règles de vie collective et désigner les personnes référentes (responsable, sécurité, encadrants).


L’accueil ne doit pas être une formalité « flash », mais un moment dédié où l’intérimaire se sent pris en charge dans son intégration. Rien de pire pour un intérimaire qui arrive dans le flou. Prendre quelques minutes pour bien expliquer ce que l’on attends de lui : objectifs, cadence, critères de qualité, etc. permet de réduire les erreurs qui coutent cher à l’entreprise.


À la fin de la journée on fait un feedback


L’accueil ne s’achève pas au bout d’une journée ou d’une semaine. Au-delà des premières heures, le responsable doit « prendre la température » régulièrement, proposer un mini bilan et ajuster les consignes si nécessaire.


Il doit ensuite se prolonger par :


  • des points intermédiaires (hebdomadaires idéalement) entre l’intérimaire, le tuteur et le responsable pour évaluer l’avancement, identifier les difficultés, ajuster les tâches

  • une remontée d’expérience auprès de l’agence pour améliorer le partenariat.


Cette dimension de feedback favorise la réactivité, l’ajustement continu et la satisfaction de toutes les parties. Cela contribue également à fidéliser un intérimaire qui se sent reconnu.


Favoriser l’inclusion d’un intérimaire dans l’équipe


L’intérimaire n’est pas un « pièce rapportée », mais un membre temporaire de l’équipe. Pour le motiver, quelques règles simples suffisent :


  • présenter l’intérimaire aux membres de l’équipe

  • l’intégrer aux briefings quand cela est pertinent

  • associer les salariés permanents à son accompagnement

encourager l’entraide et les échanges


Cette démarche de bienveillance favorise un climat de travail positif et diminue la distance sociale.


Tenez compte aussi du profil de l’intérimaire. Novice, jeune ou peu expérimenté il aura besoin d’un accompagnement plus attentif qu’un intérimaire habitué à ce type de poste. Il faut moduler la montée en autonomie selon le profil réel observé, non selon une supposition préalable.


Fidéliser pour mieux performer


Trop d'entreprises voient l'intérim comme une ressource disponible. Pourtant, fidéliser un intérimaire, c'est gagner en productivité. On rappelle que suivre un intérimaire sur plusieurs missions permet de réduire les coûts de formation et d'adaptation de plus de 30% à long terme.En logistique, où la pénurie de main-d'œuvre reste importante (près de 77 000 intérimaires actifs selon France Travail), fidéliser les meilleurs profils est devenu un véritable avantage concurrentiel.​


Cela passe par des gestes simples : demander un retour sur la mission, valoriser les bonnes pratiques, rappeler l'agence en cas de besoin futur et remercier clairement le salarié à la fin de la mission.


Les bénéfices d’un bon accueil intérimaire


Les effets d'une intégration dépassent bien le cadre humain. Selon une étude réalisée par Manpower, les entreprises ayant mis en place un parcours d'intégration structuré constatent :


  • Une baisse de 18 % des coûts d'heures supplémentaires

  • Un gain de productivité mesuré en moyenne à 12%​


Ces résultats montrent que l'investissement initial dans l'accueil génère une forte rentabilité sociale et économique.


CONCLUSION


Accueillir un intérimaire, c'est avant tout une question de respect et d'efficacité. Ce n'est pas « faire bien les choses une fois », mais mettre en place une culture d'intégration durable. Entre agences et entreprises, la communication, la prévention et la reconnaissance du travail accompli sont les trois piliers d'une collaboration réussie.


Dans un secteur comme la logistique, où la flexibilité rime souvent avec urgence, un bon accueil constitue une forme d'assurance : celle d'un intérimaire formé, motivé et sécurisé, prêt à donner le meilleur de lui-même. Investir dans cette démarche, c'est investir dans la continuité, la performance et l'image de son entreprise.


C’est pourquoi, ABN Recrutement, agence intérim logistique n° 1 en Île-de-France, met un point d’honneur à accompagner ses clients dans chaque étape de l’intégration de leurs intérimaires : préparation des missions, vérification des compétences, suivi terrain et évaluation continue.





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