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8 idées reçues sur l'intérim pour lever les mythes qui freinent encore l'usage du travail temporaire

Pourquoi un tel débat persiste encore en 2025 ? Car oui, l'intérim continue de susciter des réactions contrastées. Entre craintes de précarité, idées reçues sur le manque d'efficacité ou coût supposé élevé, les préjugés ont la vie dure.


Pourtant, lorsqu'il est bien utilisé, le travail temporaire s'avère être un levier de flexibilité et de performance redoutablement efficace, autant pour les entreprises que pour les salariés.


Chez ABN Recrutement, agence d'intérim basée à Pontoise dans le Val-d'Oise, nous côtoyons chaque jour des chefs d'équipe, responsables d'entrepôt et dirigeants d'entreprise qui partagent les mêmes interrogations. Alors, remettons un peu d'ordre dans les idées et séparons le vrai du faux.


L'intérim, c'est nécessairement précaire


C'est probablement l'idée la plus répandue, et aussi la plus fausse.Oui, un contrat d'intérim est par définition temporaire. Mais cela ne veut pas dire qu'il est synonyme de précarité. Le terme intérim est d’ailleurs souvent confondu avec travail précaire dans le discours populaire.


Or ce qu'on oublie souvent, c'est que :


  • L'intérimaire bénéficie d'un contrat de travail en bonne et due forme , avec une rémunération au moins équivalente à celle d'un salarié en CDI sur un poste équivalent

  • Il touche des primes de fin de mission (indemnité de fin de mission et congés payés), ce qui améliore considérablement sa rémunération nette

  • Il dispose des mêmes droits à la formation, à la sécurité et à la protection sociale


Les entreprises, doivent considérer un intérimaire non pas comme un remplaçant de fortune, mais bien comme un professionnel qui s'inscrit dans une logique de complémentarité, pas de précarité.


Dans la logistique, beaucoup d'intérimaires deviennent des piliers des équipes en enchainant des missions longues ou en revenant régulièrement dans la même société.


C'est d'ailleurs fréquent qu'une mission aboutisse à un CDI, preuve que l'intérim peut aussi être un tremplin durable.


L'intérim coûte plus cher qu'un CDI


Ce mythe à la peau dure. Le coût apparent d'un intérimaire semble supérieur, mais cette impression tient surtout à la manière dont on fait le calcul.


Sur la facture d'intérim, tout est visible : salaire brut, charges, congés, cotisations, gestion administrative, etc. Dans un CDI, beaucoup de ces coûts sont noyés dans la masse salariale de l’entreprise.


En réalité, le recours à l'intérim peut se révéler bien plus économique que l'embauche directe dans certaines situations :


  • Pas de coût de recrutement : l'agence s'occupe du sourcing, de la sélection, des contrôles et de l'administratif

  • Pas de gestion RH supplémentaire : les aspects légaux et administratifs sont gérés par l'agence

  • Aucune charge fixe en cas de baisse d'activité : l'entreprise ajuste son effectif selon ses besoins


Le recours à l’intérim est souvent présenté comme une prestation externalisée qui représente un coût lié à une facture. Mais cela évite à l’entreprise de supporter directement les coûts liés à la fonction “employeur” (charges, gestion RH, formation interne, paie, assurances, obligations légales).


Selon certaines études, le coût global d’un intérimaire (frais agence + salaire + indemnités) peut être équivalent, voire inférieur, à celui d’un salarié en CDD ou CDI, une fois qu’on intègre les coûts “occulte” (recrutement raté, gestion des congés, turn-over, absences).


En outre, recourir à l’intérim permet une modulation fine du besoin en personnel selon les fluctuations d’activité, ce qui évite le “sur-effectif dormant” qu’un CDI pourrait générer dans les phases creuses. C'est un moyen de flexibilité externe.


Donc, faites bien vos calculs et pensez à évaluer aussi le temps que vous avez gagné !


Les intérimaires sont moins investis que les salariés


Une idée qui date d'un autre temps. Les entreprises ont longtemps vu les intérimaires comme des «employés de passage, peu concernés par les résultats. C'est totalement dépassé.


Aujourd'hui, la plupart des intérimaires choisis sont des professionnels engagés et fiables, souvent spécialisés dans un domaine (caristes, manutentionnaires, préparateurs, chauffeurs PL…). Ils savent qu'une mission réussie, c'est :


  • Une meilleure réputation auprès de l'agence

  • Une chance de rempiler sur d'autres missions , voire d'obtenir un CDI

  • Et la fierté du travail accompli


D'ailleurs, dans la logistique, le niveau d'engagement est souvent très fort car les intérimaires savent que chaque retard ou erreur de leur part, c’est le risque d’être blacklistés sur des missions futures.


Chez ABN. Recrutement, nos clients nous le disent souvent : « Nos intérimaires sont parfois plus impliqués que nos salariés permanents ! Ce n'est pas une blague, juste une réalité de terrain !


Les intérimaires ne sont pas qualifiés


C'est encore une idée reçue tenace, car on imagine souvent que l’intérim s’adresse uniquement aux métiers peu qualifiés. Dans les années 1980-1990, l’intérim servait surtout à combler des besoins de main-d’œuvre non qualifiée et à très court terme, comme la manutention. Beaucoup d’entreprises associaient donc le mot “intérim” à “petits boulots”. Aujourd’hui, le niveau de compétence des intérimaires a énormément évolué. Selon la Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques), près de 45 % des intérimaires exercent aujourd’hui un métier qualifié ou technique, contre 27 % en 2000. (Source : Dares, Les salariés intérimaires en 2024, publication 2025).


Prenons l’exemple de la logistique, cœur de métier d’ABN. Recrutement :


  • Les préparateurs de commandes travaillent désormais avec des terminaux radio connectés et des logiciels de gestion WMS

  • Les caristes doivent maîtriser plusieurs types de chariots élévateurs, parfois dans des environnements complexes (entrepôts grande hauteur, chambres froides, plateformes e-commerce)

  • Les agents logistiques sont souvent formés à la traçabilité, à la qualité et à la gestion de flux


Le champ de l’intérim s’est même étendu et certaines fonctions de supports sont aujourd’hui concernées (planification, gestion de flux, maintenance, qualité).


Non, les intérimaires ne sont plus ces “petites mains” qu’on appelait à la dernière minute. Ils sont souvent formés, certifiés, expérimentés et hautement adaptables.


Et dans un secteur comme la logistique, où la polyvalence et la maîtrise technique font la différence, ils représentent une valeur ajoutée directe pour les entreprises.


L'intérim, ce n'est pas bon pour l'image de l'entreprise


Dans l’imaginaire collectif, une société qui fait appel à des intérimaires manque de stabilité, a des difficultés à recruter, ne sais pas fidélisés ses collaborateurs, voire même est en difficulté économique.


Cette vision est non seulement dépassée, mais surtout déconnectée de la réalité actuelle du marché du travail.


La flexibilité n’est plus un signe de faiblesse, mais d’intelligence organisationnelle.


Le monde du travail a changé et la flexibilité est devenue une valeur stratégique.

Les entreprises les plus performantes ne sont pas celles qui ont la plus grande masse salariale fixe, mais celles capables de s’adapter rapidement aux variations de l’activité, sans sacrifier la qualité.


Selon une étude menée par l’Apec et Prism’Emploi en 2024, 68 % des entreprises industrielles et logistiques estiment que le recours à l’intérim renforce leur compétitivité grâce à une meilleure réactivité face aux fluctuations du marché.(Source : Baromètre Prism’Emploi 2024, “Flexibilité et attractivité des entreprises”)


Autrement dit, faire appel à des intérimaires ne signifie pas manquer de stabilité, mais savoir mobiliser les bonnes ressources au bon moment.


Dans la logistique, par exemple, les volumes de commandes peuvent varier de 30 à 50 % selon les saisons. Ne pas adapter ses effectifs reviendrait à immobiliser inutilement du personnel ou à épuiser les équipes permanentes pendant les pics d’activité.


L’intérim devient alors une forme d’agilité maîtrisée et non un aveu d’impréparation.


On ne peut pas fidéliser un intérimaire


C'est tout le contraire ! Fidéliser un intérimaire, c'est possible (et même recommandé). Il suffit d'adopter une approche simple mais humaine :


  • L'accueillir correctement dès la première journée

  • Le considérer comme un membre à part entière de l'équipe

  • Lui donner du feedback en fin de journée et/ou de mission

  • Et lui proposer d'autres missions par la suite


Chez ABN Recrutement, nous avons des intérimaires qui travaillent avec les mêmes entreprises depuis des années, entrecoupant leurs missions de petites pauses sans jamais perdre le lien.


C'est un cercle vertueux : plus un intérimaire connaît vos méthodes, plus il est efficace et plus il a envie de vous rester fidèle.


L'intérim, c'est uniquement pour les mauvaises périodes


Là encore, c'est une erreur de perception. Alors oui l'intérim répond souvent à des besoins conjoncturels, mais de nombreuses entreprises l'utilisent de manière stratégique et pérenne :


  • Pour tester un collaborateur avant embauche

  • Pour accompagner une croissance progressive

  • Ou pour équilibrer dynamiquement leurs effectifs sur l'année


Les grands groupes logistiques fonctionnent ainsi depuis longtemps. L'intérim leur permet d'ajuster leur capacité de production sans dérégler leur budget annuel.


Les agences d'intérim sont toutes les mêmes


Pas vraiment et même pas d’accord du tout. C’est une perception née de la standardisation du marché. Beaucoup d’entreprises pensent que toutes les agences d’intérim proposent le même service : mêmes profils, mêmes tarifs, mêmes conditions, mêmes process administratifs, …


Il faut dire que la plupart communiquent sur des arguments très similaires : “réactivité”, “flexibilité”, “proximité”, “large vivier de candidats”. À force d’entendre les mêmes promesses, les entreprises finissent par croire que choisir une agence d’intérim ou une autre ne changera rien.


C’est pourtant une erreur stratégique majeure, surtout dans un secteur comme la logistique où la réussite d’une mission dépend d’une connaissance fine du terrain, des métiers et des contraintes opérationnelles.


C’est ce modèle que défend ABN Recrutement, en plaçant la qualité du recrutement et la fidélisation des intérimaires au cœur du partenariat.


Sa force repose sur :


  • une connaissance fine des métiers (caristes, préparateurs, chefs d’équipe, gestionnaires de stock, etc.)

  • une sélection rigoureuse des candidats

  • un suivi personnalisé des missions

  • et une relation directe avec les entreprises locales et leurs besoins saisonniers


ABN. Recrutement a aussi fait de son ancrage locale une force à part entière. À retrouver dans l’article Pourquoi le recrutement local est un choix gagnant en logistique.


CONCLUSION


Et si on changeait de regard sur l'intérim ?


L'intérim, c'est bien plus qu'une solution de secours. C'est un vrai outil de gestion des ressources humaines moderne, agile et humain. Les entreprises qui réussissent à tirer parti de ce modèle gagnent en souplesse, en efficacité et même en attractivité sur le marché.


Alors, la prochaine fois que vous entendez dire que l'intérim, ce n'est pas fait pour vous , posez-vous la question : et si, justement, c'était la clé de votre réussite ?


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