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Refus de porter un équipement de protection individuelle au travail : que risquez-vous ?

En France, le port des équipements de protection individuelle (EPI) est une obligation légale et un refus de se conformer à cette obligation peut entraîner des conséquences graves. Pourtant, certains intérimaires hésitent ou refusent de les porter. Que risque-t-on dans ce cas, tant pour l’intérimaire que pour l’employeur ?

Les obligations légales concernant les EPI

La législation française impose aux employeurs de fournir les EPI adaptés aux risques identifiés sur le lieu de travail. Dans le secteur logistique, et en fonction des missions, ces équipements incluent des casques, des gants, des chaussures de sécurité, des lunettes, ou encore des gilets réfléchissants. Les intérimaires, en tant que salariés, sont tenus de respecter ces consignes de sécurité.

Le code du travail, article R4323-95 stipule que l'employeur doit non seulement fournir les EPI, mais aussi s'assurer de leur bon état et de leur utilisation effective par les salariés.

Dans un entrepôt, les EPI incluent généralement (et en fonction des missions attribuées) :

·      Des chaussures de sécurité pour éviter les blessures aux pieds

·      Un gilet fluorescent pour rester visible de tous

·      Un casque pour prévenir les traumatismes crâniens

·      Une paire de gants pour protéger les mains lors des manipulations de marchandises ou de machines

Intérimaires, que risquez-vous en cas de refus

Le refus de porter un EPI peut être considéré comme une faute professionnelle. Cela peut entraîner un avertissement, une mise à pied et dans les cas les plus graves, une rupture de contrat immédiate notamment si ce refus met en danger la sécurité de l’intérimaire ou de ses collègues.

Les conséquences en cas d’accident

Si un accident survient et qu’il est établi que l’intérimaire n’a pas porté les EPI malgré les consignes, cela pourrait entraîner une réduction ou une suppression des indemnités versées par la sécurité sociale au titre des accidents du travail, selon l’article L452-3 du Code de la sécurité sociale.

Employeurs, que risquez-vous si vous ne respectez pas vos obligations

Si un employeur ne met pas en place les EPI ou ne vérifie pas leur port, il s’expose à des sanctions pénales, en vertu de l’article L4741-1 du Code du travail. Cela peut inclure une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 € et une peine d’emprisonnement en cas de récidive ou de non-respect manifeste des obligations de sécurité.

Un accident du travail causé par l’absence d’EPI peut également entraîner une majoration des cotisations sociales de l’entreprise.

Quelques conseils pour prévenir les refus

En logistique, les dangers sont nombreux : chutes d’objets lourds, collisions avec des engins de manutention, blessures causées par des surfaces tranchantes ou encore expositions à des produits chimiques. Sensibiliser au port des EPI permet de réduire ces risques et de préserver l’intégrité physique des intérimaires.

En entreprise, il est essentiel de former les intérimaires pour rappeler l’importance des EPI et les risques liés à leur non-port.

Chez Abn. Recrutement on sensibilise tous nos intérimaires au respect des consignes de sécurité en entreprise et nous les accompagnons en leur fournissant toutes les informations nécessaires pour travailler en toute sécurité

CONCLUSION

Le port des EPI est une obligation qui protège les intérimaires et prévient les accidents. Ne prenez aucun risque ! En tant qu’agence d’intérim spécialisée en logistique, Abn Recrutement met à votre disposition des intérimaires sensibilisés et formés aux consignes de sécurité. N’hésitez pas à nous appeler !

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