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Comment prévenir l’épuisement professionnel des intérimaires en logistique ?

L’intérim en logistique est un métier exigeant. C’est un secteur d’activité qui repose largement sur les travailleurs intérimaires, indispensables pour faire face aux pics d’activité et aux besoins fluctuants des entreprises. Mais ces missions, souvent intenses physiquement et mentalement, exposent les intérimaires à un risque accru d’épuisement professionnel. Stress, pression des cadences, horaires décalés, etc. Comment prévenir le burn-out et garantir leur bien-être tout en maintenant la performance d’une agence intérim.

Pourquoi les intérimaires sont-ils plus exposés au burn-out ?

Le travail intérimaire, notamment dans la logistique et le transport, présente des particularités qui accentuent le risque d’épuisement professionnel :

·      Pression sur les délais et la productivité : Les missions sont souvent soumises à des cadences élevées, avec des délais serrés qui poussent les intérimaires à travailler sous pression. Par exemple, un préparateur de commandes en entrepôt doit atteindre des objectifs quotidiens précis, souvent en temps chronométré, ce qui génère un stress permanent

·      Horaires décalés et manque de récupération : Beaucoup d’intérimaires en logistique travaillent en horaires atypiques (équipes de nuit, horaires fragmentés, week-ends), ce qui perturbe le sommeil et empêche une bonne récupération physique et mentale. Par exemple, une étude de l’INRS a récemment montré que les travailleurs de nuit ont un risque accru de troubles du sommeil et de fatigue chronique

Vous pouvez consulter la publication de l’INRS : "Travail de nuit et horaires atypiques" – INRS (fiche pratique de prévention)


Lien : https://www.inrs.fr (effectuez une recherche avec les termes "travail de nuit" pour accéder aux documents spécifiques)

·      Manque de reconnaissance et instabilité : Contrairement aux salariés en CDI, les intérimaires peuvent se sentir comme des « travailleurs jetables », sans véritable ancrage dans l’entreprise. Ce manque de reconnaissance peut être démoralisant et contribuer à un désengagement progressif

·      Tâches physiques répétitives : La manutention, le port de charges lourdes, la station debout prolongée ou les mouvements répétitifs augmentent la fatigue musculaire et le risque de blessures. Un cariste qui manipule des palettes toute la journée peut développer des troubles musculo-squelettiques (TMS)

Les signes avant-coureurs du burnout à surveiller

Les suivis réguliers des intérimaires pendant leurs missions et le debrief post mission systématiquement effectué par Abn. Recrutement permet de repérer les signes les plus évidents.

Une fatigue persistante

Un intérimaire qui arrive épuisé au travail même après un repos, une somnolence fréquente pendant le travail ou une récupération plus longue après une mission, sont à surveiller.

 

Un désengagement et une baisse de motivation

Un intérimaire autrefois impliqué commence à faire le strict minimum, une perte d’intérêt pour la mission, une attitude passive, des retards fréquents ou des absences non justifiées font peser un risque de quitter prématurément une mission.

 

Un intérimaire de plus en plus irritable

Agacé, énervé, supportant de moins en moins la pression, un manque de patience ou une sensation d’être constamment à bout doivent alerter d’un problème de stress important chez l’intérimaire.

 

Ne pas passer à côté de symptômes physiques inexpliqués

Maux de tête fréquents, douleurs musculaires, tensions dans le dos, troubles digestifs, insomnies, palpitations, sensation d’oppression ou d’épuisement général peuvent indiquer un surmenage qu’il faut savoir entendre de la part d’un intérimaire.

L’épuisement professionnel n’arrive pas que chez les cols blancs. Les intérimaires qui travaillent dans la logistique peuvent également être touchés par le burn-out. Et il ne survient pas du jour au lendemain. Il s’installe progressivement et un suivi régulier par un collaborateur recruteur doit permettre de le repérer rapidement.

Comment réagir face aux premiers signes ?

Pour les entreprises et agences intérimaires :

·      Sensibiliser les managers et chefs d’équipe à repérer ces signaux

·      Encourager les intérimaires à exprimer leurs difficultés sans crainte de représailles

·      Permettre aux intérimaires une récupération suffisante (pauses, aménagement des horaires) si besoin

Pour les intérimaires eux-mêmes :

·      Ne pas hésiter à parler à son responsable ou à son référent en agence intérim en cas de fatigue excessive

·      Adopter des routines de récupération (sommeil régulier, alimentation équilibrée, hydratation)

·      S’accorder des moments de détente en dehors du travail pour éviter l’accumulation de stress

 

Chez Abn. Recrutement, nous restons en contact régulier avec nos intérimaires pour nous assurer que leur mission se déroule bien. Un échange après chaque mission permet d’identifier d’éventuelles difficultés et de trouver des solutions.

Nos référents jouent un rôle clé car ils valorisent les efforts, encourage et écoute chacun des intérimaires dont ils sont responsables.

CONCLUSION

Prendre soin des intérimaires, c’est investir dans la stabilité et l’efficacité de son agence. En adaptant les conditions de travail aux contraintes qui peuvent être les leurs et en offrant un suivi humain il est possible de prévenir efficacement l’épuisement professionnel.

Vous cherchez des intérimaires fiables et engagés ? Contactez Abn. Recrutement.

Nos collaborateurs recruteurs sont tous issus du secteur logistique. Ils parlent donc le même langage que vous et connaissent parfaitement vos problématiques.

 

Vous doutez encore ? On vous explique pourquoi faire appel à une agence intérim spécialisée L & T. fait une vraie différence pour vous.

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